Jérôme Bernatas a écrit aujourd'hui dans Le Parisien "qu'avec le retour des beaux jours, la colline Brimborion a retrouvé son manteau de chlorophylle. Quelques troncs coupés rappellent cependant que ce massif a souffert de la tempête de 1999. Dix ans plus tard, le poney club qui en occupe une partie vient de s’associer avec l’association Espaces pour en prendre soin. « Nous avons signé une convention pour cinq ans, annonce Philippe Cabourdin, le président du Poney Club.
Les équipes d’Espaces vont retravailler certains sols érodés pas les eaux de pluie et le manque d’arbres. »
Parmi les habitués des sentiers forestiers qui serpentent sur ce promontoire et permettent de rejoindre les berges de la Seine, quelques-uns se sont émus de la dégradation du domaine. « C’est mal entretenu, constate Michel Riottot, le président d’Environnement 92. Nous avons d’ailleurs déposé un recours gracieux en janvier contre le projet d’agrandissement du poney club pour attirer l’attention sur cet endroit qui se réduit comme peau de chagrin. »
Un recours retiré depuis, les discussions avec la mairie et le poney club ayant rassuré les écologistes préoccupés par l’avenir de ce poumon vert, dont les 8 ha appartiennent à la ville de Sèvres et aux Haras nationaux.
L’hypothèse de voir ces derniers céder leur surface, qui héberge le poney club, a même circulé. « Nous n’avons pas vocation à racheter cette parcelle, relève François Kosciusko-Morizet, le maire (UMP) de Sèvres. Mais, si les Haras s’en séparent, ils ont l’obligation de nous la proposer d’abord. Nous ne laisserons pas l’Etat vendre ce site classé. »
Signalisation des chemins et amélioration du site
La colline va retrouver peu à peu un air de jeunesse. « Début mai, nous allons détruire les anciennes écuries en bois, plus du tout aux normes, pour les remplacer par de nouvelles », précise Philippe Cabourdin. Les 100 poneys dont 65 shetlands intégreront leurs boxs en octobre. Le futur bâtiment comprendra un niveau supplémentaire, mais couvrira la même surface. « Nos plans respectent l’environnement, rassure Philippe Cabourdin. 1 200 enfants montent ici chaque semaine. Nous ne mettrons pas un cheval ou un cavalier de plus.» « Nous avons mis en place une signalisation des chemins et allons continuer à améliorer ce lieu », affirme François Kosciusko-Morizet, qui annonce pour octobre le début de travaux financés par le conseil général afin de permettre aux promeneurs de rallier Meudon.
Commentaires