Hier soir, de 21 heures à 23 heures, pendant deux heures dont on n'a pas vu les minutes passer, une foule nombreuse remplissait la salle des bords de Seine de l'ancienne gare du pont de Sèvres.
Je suis certain que si nous avions pu obtenir une salle plus grande, comme au SEL, nous aurions fait salle comble. C'est le résultat du succès croissant des réunions du Débat Sévrien organisés par l'association Sèvres Demain.
L'exposé de Jean-François Kahn, accompagné de Guy Konopnicki, journaliste à Marianne, bien connu dans notre commune, où il habite depuis longtemps, a porté sur les raisons pour lesquelles, un modéré, comme lui, qui a toujours refusé l'appel du radicalisme politique, se pose aujourd'hui la question du changement de la société, de sa révolution.
De ce que j'ai compris, Jean-François Kahn s'oppose à la montée de l'ultra-libéralisme comme il s'est opposé hier à l'ultra-socialisme, c'est à dire au stalinisme.
Il se pose en partisan d'une société libérale qui se situerait en permanence à la recherche de l'équilibre entre la liberté individuelle et l'organisation collective. Par exemple, il estime souhaitable la nationalisation de certains secteurs clef comme la gestion de l'eau.
Jean-François Kahn a rappelé aussi comment toute phase de changement, non putchiste, nécéssite le basculement des modérés vers le cha,ngement. Il a aussi appelé notre attention sur les risques de révolutions antidémocratiques comme le XXsiècle a pu en produire et les risques de l'islamisme radical aujourd'hui.
Si d'autres participants au débat souhaitent compléter ce compte-rendu, merci de le faire en utulisant la rubrique "commentaires"
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