Jeudi 27 avril à 20 heures 45, Jean-François Kahn sera l'invité du Débat Sévrien animé par l'association Sèvres Demain pour présenter et débattre autour du livre COMME DEUX FRÈRES, Mémoires et visions croisées qu'il a écrit et publié recemment avec son frère Axel Kahn.
Axel Kahn, biologiste de renom, et Jean-François Kahn, directeur de 'Marianne', croisent dans ce livre leurs souvenirs : une grand-mère antisémite et pro-allemande, un père, juif athée, résistant et professeur, une mère catholique. Ils évoquent la mésentente de leurs parents et le suicide du père. Et, adolescents dans la France de la TSF et de la reconstruction, ce qui motivera leurs premiers choix politiques. Ils ont un patronyme juif mais ne sont pas juifs. Ils sont même farouchement agnostiques. Comment donne-t-on un sens à sa vie quand on ne croit ni à la Rédemption, ni au peuple élu, ni même, après un passage au PC, aux 'lendemains qui chantent' ? C'est tout l'objet de ce livre. L'engagement dans la recherche scientifique pour Axel ; le combat politique pour Jean-François. Une vision commune de l'humanité, voilà ce qui fait leur foi. Leur parcours est ici passé au crible de leur affection mutuelle : l'illusion lyrique du communisme qui se brise sur Budapest, Prague et le Goulag, le rejet absolu de Mai 68 et du gauchisme, le combat pour la liberté de la presse, les prises de position publiques sur les questions scientifiques.
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Licencié en Histoire, Jean-François Kahn s'achemine rapidement vers le journalisme après avoir travaillé dans un centre de tri postal et comme manoeuvre dans une imprimerie. Témoin précieux de la guerre d'Algérie, relais des médias parisiens, il devient correspondant pour 'Paris Presse', éditorialiste à Europe 1 et envoyé spécial permanent pour 'Le Monde' en Afrique du Nord. Ancien directeur de 'l'Evénement du Jeudi', il est aujourd'hui directeur-fondateur de l'hebdomadaire 'Marianne'. Essayiste de talent, il est l'auteur de nombreux ouvrages dont 'Esquisse d'une philosophie du mensonge', 'Tout change parce que rien ne change', 'De la révolution', 'Les Rebelles: celles et ceux qui ont dit non' et 'Moi, l'autre et le loup'. Doté d'un sens affûté de la répartie et d'un penchant affirmé pour la polémique, Jean-François Kahn s'en prend parfois vigoureusement à l'ordre établi et à la 'pensée unique'.
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